Fashion week : luxe et exploitation28/02/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/02/2900.jpg.445x577_q85_box-0%2C104%2C1383%2C1896_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Fashion week : luxe et exploitation

Si la mode fait rêver certains, le réveil est brutal lorsque l’on passe dans les coulisses. Chaque année, les défilés des Fashion weeks de Milan, New York ou Paris, présentent la mode comme un art. Il s’agit surtout d’une industrie qui rapporte des milliards de profits, grâce au travail de nombreuses « petites mains » et à l’exploitation de très jeunes gens.

En octobre dernier, des jeunes filles ont ainsi été recrutées pour la Fashion week de Paris dans le camp de réfugiés de Kakuma au Kenya, qui accueille notamment des Sud-Soudanais fuyant les exactions. Elles ont passé des castings, mais faute de contrat avec une marque, ont ensuite été renvoyées au Kenya. Elles ont ensuite découvert qu’elles n’avaient touché aucune paye et qu’elles étaient en plus endettées. Les agences, qui avancent les frais de voyage et d’hébergement, exigent ensuite leur remboursement, jusque dans des camps de réfugiés !

Avec ou sans strass et paillettes, la réalité de l’exploitation et de l’impérialisme reste abjecte.

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