Newrest-restauration ferroviaire : une journée de grève réussie27/03/20242024Journal/medias/journalnumero/images/2024/03/une_2904.jpg.445x577_q85_box-0%2C132%2C1383%2C1926_crop_detail.jpg

Dans les entreprises

Newrest-restauration ferroviaire : une journée de grève réussie

Mardi 19 mars, de nombreux bars-TGV étaient fermés, car les agents de la restauration ferroviaire étaient en grève à l’appel de l’intersyndicale FO, CGT, CFDT et Sud Rail.

Cette grève, portant sur les salaires et les conditions de travail, a été très bien suivie, touchant près de 70 % du personnel roulant. Il faut dire que les raisons ne manquent pas : le travail en lui-même est pénible, debout toute la journée et soumis aux trépidations du train, avec des horaires en dents de scie et du matériel souvent défectueux. Sans les primes, les salaires n’atteignent même pas le smic pour un grand nombre d’agents. Sur certains sites, les choix de congés ne sont pas respectés. Malgré un plan seniors, les agents plus âgés n’obtiennent pas des plannings aménagés, il faut souvent en passer par des restrictions médicales. Enfin, Newrest, comme bien d’autres patrons, a un recours massif aux intérimaires. Ceux-ci attendent parfois plusieurs années avant d’avoir un CDI. La goutte d’eau de trop a été la mise en place dans les TGV de bornes de commande, comme dans les fast-food, qui augmentent la charge de travail.

Des premières avancées ont été obtenues : choix d’activer ou non les bornes de commande, un week-end garanti par mois pour tous, un plan seniors avec des plannings allégés et un rattrapage des salaires par rapport au smic. Les grévistes sont fiers d’avoir exprimé collectivement leur colère, face à des patrons qui ont été surpris par l’ampleur du mouvement.

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