Un militant jugé : relaxe pour Jean-Paul Delescaut !03/04/20242024Journal/medias/journalarticle/images/2024/04/P6-1_Tribunal_Lille_28_mars_C_LO.jpg.420x236_q85_box-77%2C0%2C725%2C365_crop_detail.jpg

Leur société

Un militant jugé : relaxe pour Jean-Paul Delescaut !

 Le 28 mars, la CGT a organisé un rassemblement devant le tribunal de Lille, regroupant près d’un millier de militants, pour soutenir Jean-Paul Delescaut.

Illustration - relaxe pour Jean-Paul Delescaut !

Aide-soignant et secrétaire général de l’union départementale CGT du Nord, le militant était convoqué sous l’accusation d’apologie du terrorisme et d’incitation à la haine raciale.

Sophie Binet, Olivier Mateu, Jean-Luc Mélenchon et une représentante du PCF se sont succédé pour dénoncer la garde à vue infligée à Jean-Paul Delescaut le 20 octobre 2023, suite à un tract CGT qui dénonçait l’oppression du peuple palestinien, et pour appuyer la demande de relaxe totale.

Lutte ouvrière avait appelé à ce rassemblement et notre camarade Jean-Pierre Mercier a pu prendre la parole, non seulement pour soutenir un militant ouvrier attaqué par le pouvoir, mais aussi pour s’exprimer sur le plan politique en se distinguant de certains des orateurs successifs. Il a dénoncé la responsabilité de l’État d’Israël dans le massacre à Gaza, surtout celle, écrasante, des impérialistes américains et aussi français qui continuent de le soutenir et de lui fournir des armes.

Évoquant les dangers d’une guerre généralisée, Jean-Pierre Mercier a voulu aller au-delà du simple pacifisme en déclarant que l’on ne peut espérer des dirigeants capitalistes qu’ils finissent par restaurer la paix. Ce sont eux les fauteurs de guerre et, pour avoir la paix, les travailleurs devront faire la guerre au capitalisme !

Après quatre heures d’audience, le tribunal de Lille a requis un an de prison avec sursis contre Jean-Paul Delescaut, abandonnant l’accusation calomnieuse d’incitation à la haine raciale mais gardant celle d’apologie du terrorisme. Le délibéré sera rendu le 18 avril.

Alors que l’État français continue à fournir des armes à Israël qui se livre à un véritable massacre de la population palestinienne de Gaza, cette affaire montre comment l’appareil policier et judiciaire est mis au service de la politique du gouvernement au Moyen-Orient, et des intérêts des capitalistes de l’armement.

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