Nouvelle-Calédonie : Colère contre le mépris colonial14/05/20242024Brèves/medias/breve/images/2024/05/Capture_decran_2024-05-14_a_11.36.25.png.420x236_q85_box-5%2C0%2C1251%2C700_crop_detail.png

Brève

Nouvelle-Calédonie

Colère contre le mépris colonial

Illustration - Colère contre le mépris colonial

Alors qu’à Paris, à 17 000 km de Nouméa, les députés discutent d’élargir le corps électoral en Nouvelle-Calédonie, ce qui permettrait aux partis non-indépendantistes de l’archipel d’assurer leur domination sur les institutions locales, des milliers de manifestants se sont rassemblés le 13 mai à l’appel des partis indépendantistes pour protester contre la continuation de la colonisation sous couvert de démocratie électorale.

Lorsque l’impérialisme français a colonisé la Nouvelle-Calédonie, il y a 170 ans, il a d’abord massacré les Kanaks au point qu’ils soient minoritaires dans leur propre pays. Depuis, les Kanaks sont toujours les plus pauvres, les plus au chômage et les plus mal logés.

Des jeunes se sont affrontés avec la police et ont mis le feu à des bâtiments et des voitures. Pour une partie d’entre eux, la coupe est pleine. Le pouvoir a décrété un couvre-feu et l’interdiction des manifestations. Darmanin a décidé d’envoyer en urgence 400 militaires et policiers de plus depuis la France.

L’impérialisme français veut garder ses possessions dans le Pacifique et se moque bien de la volonté des populations.

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